Venue pitcher lors du dernier afterwork organisé par Real Estech, Bevouac entend faciliter l’investissement locatif. Ce créneau est porteur dans la mesure où 68% des particuliers pensent à l’immobilier pour leur épargne. De plus, on observe que les jeunes générations (les fameux millennials) restent attachées à la propriété d’un bien immobilier mais qu’ils ne souhaitent pas forcément l’occuper[1]. L’investissement est donc encore plus naturel pour eux que pour leurs ainés.
Fondée en janvier 2017, Bevouac cible justement en priorité ces 25/30 ans qui souhaitent investir mais qui ne disposent pas forcément de l’expérience nécessaire. En intégrant la communauté Bevouac, ces futurs investisseurs auront accès à des opportunités sélectionnées par la plateforme en fonction de critères de risque et de rendement. Pour dénicher des opérations intéressantes, la startup s’appuie sur le Big Data et croise des milliers de données (prix moyen, loyer moyen, tendances, etc.). Une fois que le client a trouvé un bien qui correspond à ses attentes, Bevouac s’occupe de tout : visite du bien, financement de l’acquisition, gestion des éventuels travaux et bien entendu gestion locative. Ce fort degré d’accompagnement constitue un avantage comparatif par rapport à d’autres acteurs comme investissement-locatif.com ou Labonnepierre. Aujourd’hui, la plupart des appartements proposés à l’acquisition sont en province où les prix au m2 sont en moyenne 50% inférieurs aux prix pratiqués à Paris. Ces investissements sont en effet plus accessibles au public visé par la startup.
Bevouac se rémunère en uniquement en cas de succès de l’opération, c’est à dire une fois la transaction réalisée. Le tarif se compose d’une part fixe, de 5,800€ pour un studio à 9,800€ pour un grand appartement, et d’une part variable qui est égale à 20% de la baisse de prix négociée.
Même si le service est disponible, la startup est encore en développement et elle mettra en ligne la V2 de sa plateforme en septembre. Elle espère également réussir sa première levée de fonds en novembre. Affaire à suivre.
[1] Pour en savoir plus, voir la note publiée par Pierre-François Gouiffes : « L’actif Epargne Logement, concilier mobilité et propriété », Fondapol, février 2017